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Taikai LIFKT 14 et 15 mars 2009 - PARIS

Chronique martienne

 

Le WE du 14 et 15 mars avait lieu à Paris le tournoi de la LIFKT (ligue Ile De France de kyudo traditionnel). Le samedi pour le tournoi en équipes (équipe AKVM : Claude, Jean Pierre, Véronique) et le dimanche en individuel. Tout cela se déroulant dans une ambiance cordiale, toujours en accord avec l'esprit du kyudo.


Les participants

Félicitons nos amis de MAMSK (Nicolas Ladron de Guevarra, Michel Dupont, David Ta) et de l'AMKT (Nadine Meyer,Patrick et Marie-Christine Philippe ), respectivement 1 er et 2 nd pour le tournoi en équipes ainsi que Michel Dupont (MAMSK), Claude Luzet (AKVM) et Bruno Lenrouilly (AKEP) 1er, 2 nd et 3 e en individuel.


L'équipe de MAMSK, Michel, David et Nicolas

Le taïkaï ou « ? ? » grand rassemblement est l'expression japonaise utilisée pour désigner l'événement. Une manière de nous rappeler qu'il s'agit certes d'un tournoi mais qu'il n'en est pas moins une occasion de mettre en pratique ensemble le fruit de nos entraînements, comme l'a souligné Eric Moisy senseï en charge de l'encadrement du taïkaï.

Participer à un tournoi permet de pratiquer le kyudo d'une autre manière avec un rythme de tir plus soutenu qu'en tir de sharei.


Finale par équipe

Se conformer au rythme de taïkaï (Kyôgi no Maaï) tout en veillant à ce que la forme du tir reste correcte est un exercice plus difficile qu'il n'y parait, le stress entrant en jeu...le meilleur moyen de gérer au mieux cette situation est encore de participer au plus grand nombre de tournois organisés par la fédération au cours de l'année afin de s'y habituer.

Un taïkaï est aussi l'opportunité instructive et ludique d'apprendre à occuper les différents postes que sont le juge de cible, le juge de marque ainsi que l'assistant en charge des tsurumaki, postes nécessaires au bon déroulement d'un tournoi.

 


Finalistes individuels

Pour finir, je parlerai de l'existentialisme au sens de Sartre. Pour Sartre, l'essence d'un homme est déterminée par ce qu'il fait. C'est parce qu'il agit et opère des choix, qu'il devient homme. L'homme n'est donc jamais fait définitivement ni figé, il est au contraire constamment en changement, en remise en question ou en confirmation de ce qu'il est.

Je détourne sans doute la signification brute de l'existentialisme Sartrien mais j'ai trouvé le parallélisme intéressant à savoir que la pratique du kyudo illustrait bien un de nos choix à tous où s'exprime ce que l'on peut être, où rien n'est définitivement figé et où rien n'est joué d'avance.

Merci à Do Delaunay pour les photos.

Véronique

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