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K2N - Kyudojo National de Noisiel
Noisiel
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Projet de Kyudojo National de Noisiel
フランス 全国 ノワジエル 弓道場

Les informations les plus récentes sont sur le site de K2N : http://www.kyudojo-noisiel.fr

C’est à la fin 1999, cinq ans après la création de l’AKVM, que le premier projet de construction d’un Kyudojo a été soumis à la Mairie de Noisiel. L’objectif initial était de donner à l’Association un lieu pour pratiquer et se développer, car les équipements municipaux disponibles étaient déjà insuffisants pour nos besoins croissants rapidement.

Plusieurs années ont passées depuis, et le projet a évolué et c’est précisé dans deux directions principales. D’une part le projet de Kyudojo à Noisiel a suscité l’intérêt de notre fédération (la FFKT) et celui en particulier des pratiquants et des clubs de Kyudo d’Ile de France (regroupés dans la LIFKT) qui souhaitent bénéficier aussi de ce Kyudojo pour pallier les carences chroniques d’équipements adaptés au Kyudo dans la région : le Kyudojo de Noisiel est devenu un projet national (voir la réunion fédérale sur le sujet)

D’autre part la Mairie de Noisiel a donné son accord sur le principe de ce projet, et a réservé un terrain adossé à la Ferme du Buisson, qu’elle s’engage aussi à viabiliser. Les premières phases du projet sont réalisées, à savoir l’étude de sol, les levés de géomètres, et les esquisses et avant-projets d’architecte. Le projet de Kyudojo a donc franchi les premières étapes, et le dépôt de permis de construire est imminent.

Il ne reste plus qu’à réunir les fonds nécessaires pour que le projet deviennent réalité. Diverses contributions ou financement sont pressentis. Une des sources envisagées est la recherche de mécènes. Cette action est coordonnée par notre fédération nationale.

Avancements du projet (années 2007-2012) : Gazette 1 - Gazette 2 - Gazette 3 - Gazette 4 - Gazette 5 - Gazette 6 - Gazette 7 - Gazette 8 - Gazette 9

Introduction (top)

A l’exception de quelques initiatives privées, au rayonnement forcément limité, il n’existe pas encore en France de lieu réellement adapté à la pratique du Kyudo – le tir à l‘arc traditionnel japonais. Le projet présenté est donc une ‘première’ en ce qu’il propose la construction d’un Kyudojo public sur le territoire national, initié par un partenariat d’une municipalité et d’une association locale.

archer kyudojoMalgré son origine locale, le projet répond à un besoin au niveau régional, et est fortement soutenu par la fédération nationale, et par la ligue régionale qui, plus encore que les autre régions de France, est particulièrement entravée dans son développement par la carence d’équipements adéquats. La demande est importante, et les plus de trois décennies passées depuis la création de notre fédération nationale ont permis de former un grand nombre de cadres et d’instructeurs disponibles pour permettre au Kyudo de se développer en quantité et en qualité.

Le Kyudo est une discipline qui mérite une beaucoup plus grande audience qu’elle n’a aujourd’hui en France car elle répond particulièrement bien à certains besoins de la société moderne. Cultivant aussi bien le physique que le mental, elle va au-delà de beaucoup de sports, mettant davantage la priorité sur la qualité du comportement individuel et social que sur la prouesse technique ou la compétition. Elle est ouverte à tous, quelque soit l’âge ou la constitution physique, et un Kyudojo en Ile de France concerne donc un potentiel très important de pratiquants.

Le site retenu pour le projet est un parfait compromis, puisqu’il allie un environnement remarquablement adapté à la pratique du Kyudo à une grande proximité du centre de la capitale. Il fournira bien sûr un lieu de pratique régulière pour un bassin d’adhérents couvrant Marne-la-Vallée, et aussi le Nord et l’Est du Val de Marne, le Sud de la Seine-Saint-Denis, et l’Ouest de la Seine-et-Marne.

Mais surtout ce nouvel équipement permettra d’ouvrir au Kyudo des possibilités nouvelles, irréalisables avec l’infrastructure actuelle, avec en particulier des classes jeunes et des classes scolaires, et une école régionale des cadres. Il permettra aussi l’organisation régulière les séminaires et compétitions de tous niveaux, régionaux, nationaux et même internationaux, dont l’organisation est extrêmement problématique dans les conditions actuelles.

C’est pour pouvoir concrétiser ce potentiel régional d’un projet qui a débuté comme une initiative locale, pour donner à l’équipement pressenti le dimensionnement correspondant à la demande que les porteurs du projet ont décidé de demander le soutien d’aides financières complémentaires, publiques et privées.

Pas de tir au cours d'un sharei


Qu’est-ce qu’un kyudojo ? (top)

Le Kyudojo est le lieu de pratique (dojo) pour le kyudo. Il y a des dojos de toutes tailles, mais la taille ‘classique’ est celle permettant à 5 archers au moins de pratiquer simultanément. Au Japon de grands dojos existent dans les municipalités, les universités, ou au niveau fédéral, permettant d’organiser des manifestations où plusieurs centaines d’archers peuvent participer, et où de dix à quinze archers peuvent tenir en ligne face aux cibles.

Quelque soient ses dimensions, un Kyudojo est toujours constitué des mêmes éléments :

  1. le bâtiment principal abritant le ‘shajo’ (le pas de tir) et les espaces dépendants périphériques : le ‘hikaé’, lieu d’attente et de préparation, les vestiaires, l’entrée (où l’on se déchausse, car on ne pénètre dans ces espaces qu’en chaussettes, et pour la pratique en ‘tabi’, chaussons traditionnels japonais blancs).
  2. la ciblerie, la ‘matoba’ bâtiment couvert abritant la butte de sable où sont fichées les cibles, qui sont installées de manière que leur centre soit à 27 centimètres au-dessus du niveau du sol du shajo, et à 28 mètres de la ligne de tir où se tiennent les archers.
  3. les façades qui se font face du shajo et de la matoba sont entièrement ouvertes ; elles sont reliées par un espace couvert souvent par un gazon, ou discrètement paysagé appelé ‘yamitchi’, le chemin des flèches, c’est la zone que survolent les flèches dans leurs trajectoires.
  4. enfin une allée, généralement couverte, relie le bâtiment principal à la matoba, c’est le ‘yatorimitchi, le chemin pour aller chercher les flèches.

Les photos ci-dessous, prises au Japon, donnent une vue de ces différents éléments architecturaux, de dimensions similaires à celles prévues pour le Kyudojo de Noisiel (click pour agrandir).

 

exterieur interieur azuchi enteki
  1. vue d’ensemble depuis l’extérieur
  2. vue d’ensemble depuis l’intérieur du shajo
  3. la façade ouverte du shajo vue depuis l’angle de la matoba
  4. l’azuchi (butte de sable) supportant les cibles sous la matoba
  5. une cible et son abris pour le tir à 60 mètres ‘enteki’(un pas de tir à 60m. est prévu dans une deuxième tranche du projet de dojo de Noisiel)


La situation géographique (top)

Le dojo sera facilement et rapidement accessible par les transports en commun, depuis Paris, puisqu’il est à 10 minutes à pieds de la gare RER de ‘Noisiel-le-Luzard’, donc à 25 minutes de Châtelet-les-Halles, le cœur de Paris. Noisiel située au carrefour de l’A4 et de la Francilienne (A104 ou N104), offre aussi un accès aisé aux véhicules particuliers, et l’avantage de ne présenter aucun problème de stationnement. Pour ceux qui viennent de province, cette localisation permet d’éviter d’avoir à pénétrer dans la capitale ; pour les parisiens, c’est une proche banlieue, rapidement atteinte quand on sait éviter les embouteillages de l’A4.

plan val maubuee

Géographiquement parlant le dojo de Noisiel intéresse donc un bassin potentiel de 10 millions d’habitants, à moins d’une heure de transport, dont aujourd’hui un peu plus d’une centaine seulement pratiquent le Kyudo. Cette situation géographique exceptionnelle destine donc le dojo de Noisiel à avoir un impact et un rayonnement très importants au niveau de région Ile de France, où aucun équipement équivalent n’existe aujourd’hui. Il sera aussi un lieu privilégié pour des manifestations nationales et internationales.

Le site du kyudojo de Noisiel (top)

Le Kyudojo de Noisiel sera au cœur historique et culturel de Marne-la-Vallée. En effet il jouxte la Ferme du Buisson, ancienne ferme modèle des chocolateries Meunier.

Cette ferme monumentale couvrant deux hectares, dont les bâtiments en brique datent du XVIIIème et XIXème siècles, est un remarquable ensemble représentatif de l’architecture ouvrière du XIXème siècle qui est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques. Elle a été transformée en Centre d’Art et de Culture, inauguré le 15 février 1990.

ferme du buisson

la Ferme du Buisson, angle nord-ouest

Lieu phare de la création artistique contemporaine, la Ferme propose une programmation originale et innovante, et s’appuie sur de nombreux espaces installés dans les bâtiments anciens, respectant leur architecture, ce qui donne un cachet tout particulier à ces espaces : un grand théâtre de 800 places, et un petit de 120 places, deux salles de cinéma ‘art et essai’, un centre d’art contemporain, une prestigieuse médiathèque (inaugurée le 18 décembre 2004), un restaurant, et de nombreux espaces modulables utilisés en fonction des différents besoins des spectacles ou des troupes résidentes. L’immense cour intérieure de la ferme est aussi régulièrement utilisée pour des créations artistiques mêlant arts plastiques, cirque, arts de la rue, etc… (ww.ferme-du-buisson.com).

La municipalité a décidé de développer encore le dynamisme du quartier par un programme qui comprend la construction aux abords de la Ferme de petits immeubles d’habitation et de pavillons, des commerces, un restaurant et un hôtel. La première tranche de ce programme est constituée d’un petit supermarché, dont le parking jouxtera la bordure ouest du terrain occupé par le Kyudojo.

A noter aussi la proximité d’une restauration, et d’une hôtellerie variées et pour toutes les bourses, depuis les plus petits budgets (comme un hôtel Formule-1) jusqu’au restaurants gastronomiques, et hôtels trois étoiles.