La préparation

Pour cette grande occasion nous avions invité d’Angleterre pour diriger le stage, une première pour ce type d’événement, Liam O’Brien Sensei, 7ème dan Kyoshi, le professeur de plus haut niveau en Europe.

Sa vaste expérience et sa générosité, combinées à des qualités pédagogiques exceptionnelles lui ont permis de transmettre des enseignements assimilables aussi bien par les débutants que par les plus hauts gradés de la fédération française.

Chacun est reparti avec un programme de travail pour améliorer le niveau de son propre Kyudo, suffisamment riche pour alimenter des semaines de pratique et de recherche personnelles.

100 kyudojin (très exactement) étaient inscrits au Grand Stage. Le niveau couvraient les quasi-débutants aux quatre 6ème dan Renshi, que compte la fédération. Ils étaient réunis pour l’occasion, autant pour recevoir les enseignements de O’Brien Sensei que pour l’assister, avec les autres Renshi, dans la transmission de l’enseignement des Maîtres japonais à tous les participants.

Pour l’occasion nous avions transformé le COSOM (Centre Omnisport du Luzard, au centre de Noisiel, à deux pas de la gare de RER), prêté gracieusement par la Mairie, en un grand dojo de Kyudo. Il comprenait deux shajo, c’est-à-dire deux aires de tir parallèles de 5 cibles chacune.

L’espace de trois journées l’intérieur du COSOM s’est métamorphosé en un lieu nouveau parfaitement adapté aux besoins, techniques et esthétiques, de la pratique du kyudo. Les gardiens habituels du gymnase eux-mêmes étaient dépaysés !

C’est encore à Bruno, notre maître d’œuvre national de tous les grands événements depuis le séminaire européen de 2001 à Gif-sur-Yvette, que nous devons cette métamorphose, qui a été réalisée sur place le vendredi soir, grâce à l’aide de kyudojin de différents dojos de France, et à un personnel de la Mairie dont le dévouement à notre cause à été apprécié par tous.

Chaque tube en aluminium est accroché à une potence et participe au support du Maku. Vendredi soir, sous les consignes de Bruno chacun des participants à l'installation s'est positionné au bout d'un tube d'aluminium. Puis tous ensemble et régulièrement les tubes furent poussés et le Maku dressé.