Dans ma trousse de kyudo, il y a …

Les aînés dans la pratique s’installent au dojo avec plusieurs trousses. Une contient le kake et l’autre plusieurs accessoires indispensables pour pratiquer et assister aux stages et séminaires en toute tranquillité. Petite descente dans nos trousses pour un inventaire à la Prévert.

Dans ma trousse de kyudo, il y a…

Commençons en haut à droite de l’image avec le matériel utilisé à chaque pratique :

– le giriko : poudre de résine à mettre sur le gant plus ou moins fréquemment suivant l’état du gant.

– le fudeko : de la cendre de paille de riz (ou d’autre matière) qu’on utilise pour la main gauche quand on transpire ou que l’on sent sa poignée trop lisse.

– le tsurumaki avec une corde préparée à l’intérieur. Lorsque une corde casse pendant un sharei d’entraînement ou de taikai, un assistant vient prendre l’arc pour changer la corde. Si l’archer n’a pas de corde prête dans son tsurumaki, on ne peut la remplacer.

Au centre :

– l’équerre ou tekichu jyogi : attention, il ne s’agit pas d’une équerre pour tracer un angle droit. Ce petit outil qui existe en plastique ou en métal est utilisé pour la préparation de la corde.

Autour de l’équerre (de la gauche vers la droite) :

– du chanvre pour faire son nakajikake

tsuru : une corde de secours

dohoki : des morceaux de bois entre lesquels on va faire rouler le nakajikake une fois qu’il a été fait sur la corde

– de la colle à bois : pour fixer le chanvre sur la corde quand on fait son nakajikake, coller la poignée ou le to.

A droite de haut en bas :

Tô : de l’osier. Juste au-dessus de la poignée de l’arc, cette bande d’osier protège l’arc du passage de la flèche. Au bout d’un certain temps, l’usure est telle qu’il faut le remplacer.

– des hazu et yajiri de rechange pour les flèches : elles peuvent être données avec le jeu de flèches mais pas toujours. Il est toujours utile d’en avoir avec soi pendant les taikai, stages ou séminaires au cas où on perde l’un d’entre elles.

– son passeport de kyudo : il est la preuve que le porteur est licencié (avec le timbre de la saison en cours) et est nécessaire pour y faire marquer ses participations aux stages. Il est aussi l’équivalent d’un permis de port d’arme (et oui, l’arc est une arme) pour se déplacer avec son matériel dans l’espace public.

– un feutre : pour prendre des notes dans son carnet de kyudo, marquer l’emplacement de la flèche sur la corde avant de faire son nakajikake.

– une paire de ciseaux ou un cutter : il permet de couper délicatement le chanvre d’un nakajikake abîmé avant de le remplacer.

Tout en bas :

– une nigiri-gawa de rechange : on en a rarement besoin en stage. C’est le genre de vérification que l’on fait avant de s’y rendre.

– au cas où… : un gel à l’arnica pour les cordes qui claquent sur l’avant bras ou le visage. Toujours utile pour éviter les gros hématomes.

La trousse peut aussi contenir:

– une petite ‘spatule’  pour aider à glisser l’extrémité du nigiri-gawa ou du tô sous le dernier tour

– des limes pour encoche du hazu

– une pince pour arracher hazu ou yajiri endommagé

– un cuter ou un petit couteau japonais

On pourra également avoir toujours avec soi :

– des épingles à nourrice

– du sparadrah

Les pratiquants ayant une petite connaissance de la couture pourront rajouter un petit nécessaire constitué de fils blanc et noir, d’épingles et d’aiguilles pour faire les petites réparations parfois nécessaires sur leur kyudogi et hakama.

Pour les pratiquantes plus gradées et portant le kimono, le tasuki viendra trouver sa place dans cette trousse, avec son étui cartonné pour maintenir le fin tissu bien à plat et éviter qu’il ne se froisse.

Merci à Claude et Vincent pour leur relecture.